Panta, Solv' et Aless
La journée était belle, je n'avais pas grand chose à faire, j'avais laissé l'équipe faire le sale boulot, après tout ça sert à ça d'être chef, non? Et le meilleur dans tout ça c'est que j'avais eu des nouvelles de Cazzo, qui se trouvait par le meilleur des hasards dans cette région maudite. Enfin on ne pouvait pas réellement dire que c'était une coincidence, avec la présence du mage noir la plus part des mercenaires se trouvaient dans le coin, il faut dire que les mangemorts étaient aussi incompétents qu'idiots, alors il ne fallait pas attendre grand chose de ces fanatiques. J'avais juste compris une simple chose, ne pas les contrarier, ni exprimer le plus profond de mes ressentiments, non ici vous travaillez avec le sourire et vous fermez votre gueule pendant que vous ramasser de l'argent facile. Des gosses, des vieillards, des mères de famille, voilà se que combattait le seigneur noir, tout ça pour une question de qualité de sang, et dire que cette connerie commençait à envahir mon propre pays. Che peccato...
Adossé au bar, je lorgnais des yeux la belle barmaide. Impossible de me souvenir de son prénom, par contre la courbe de ses hanches, et le calbe de ses seins par contre c'était clair comme l'eau de roche. Tout en faisant tourner mon whisky dans son verre, je m'imaginais bien reprendre cette chevauché, lui collant une claque sur son joli petit cul tout en lui tenant les cheveux de l'autre main. A cette idée je poussais un petit soupire satisfait alors qu'une voix et une silhouette familière attira mon attention.
"Hey Cazzo, ça fait un bail." Bon c'était un truc de mec d'appeler ses potes comme ça, mais pour être honnête, si l'une de mes couilles avait la taille, la pilosité et l'odeur de mon pote, je crois que je filerais à l'hôpital le plus proche en chialant comme une fillette. Ce mec avait un don incroyable, celui de paraitre plus impressionnant à chaque fois que je le voyais. J'avais presque l'impression d'être un nain à côté de ce type...
"Bah écoute, jme fais remplir les poches par des abrutis, je picole au lieu de devoir bosser, et les petites chattes anglaises ne sont pas sauvages. C'est pas le Valhalla, mais c'est pas mal non plus. Mais dis moi qu'est ce que tu fou là, tu bosses plus pour le taré à moscou ?" Les tarés, ils ont du frics à foutre par les fenêtres, c'était les meilleures patrons, c'est pour ça que je restais à bosser pour face de serpent. Ce n'était pas les boulots les plus intéressants, mais qu'importe, le fric avant tout, et qui sait peut être que je pourrais prendre une retraite bien mérité en sicile, occupé toute la journée à boire et à baiser. Bon ça changerait pas beaucoup de maintenant.
Trouvant que la belle blonde prenait trop de temps, je cherchais dans ma mémoire son prénom... Et forcément, elles en avaient toutes un différent, sans doute pour me compliqué la tâche... Au moins chez moi en tapant dans le Maria on est presque sûr de tombé dans le mille... Bon au moins une fois sur deux.
"Hey Bella..." Pas de réponse. Bon c'est pas grave, je tente.
"Barbara, on a soif." Je posais un peu violemment mon verre vide sur le bar, aller un petit verre de plus ça ne ferait pas de mal.