Opalline avait eu énormément de travail ces temps-ci mais là des jours de congés s’imposait, elle était épuisé autant physiquement que mentalement. Elle avait reçu plusieurs missives de son père lui intimant de venir le voir seulement à chaque fois, la jeune femme avait décliné à cause de son travail mais ce n’était pas la vraie raison. En effet, la medicomage n’était tout simplement pas prête à affronter son père. Pour la première fois depuis de longue année, elle redoutait son père pas dans le sens où elle avait peur de lui, non plutôt dans le sens où il pourrait découvrir sa véritable allégeance. En effet, elle allait accepter d’entrer dans les rangs des mangemorts mais en réalité, elle allait surtout passé sous silence le fait qu’elle avait décidé de prendre le risque d’être une espionne pour le compte de son demi-frère Harry Potter.

Ce matin était son premier jour de congé et elle était bien décidé à dormir un peu sauf que c’était sans compter sur son père et sa vieille chouette Neigua qui complotait ensemble depuis quelques jours. Celle-ci entra par la fenêtre du toit que la jeune femme avait laissé entrouverte afin d’avoir un peu d’air. Le vieux rapace se posa sur le rebord du lit de sa maîtresse et se mit à hululer bien fort. Résultat, la jeune femme se mis à sursauter et elle s’assit d’un bond sur son lit en la regardant furieuse.



Mais à peine avait elle touché à nouveau l’oreiller et avait elle fermer les yeux à nouveau que la chouette se remis à hululer bien fort. Très agacé, la jeune Rogue se leva attrapa la lettre et se dirigea vers la cuisine furieuse en fusillant sa chouette.

 

En arrivant dans la pièce, la jeune sorcière pris un thé au citron et se posa sur la table pour ouvrir cette lettre.

Ma chère fille, J’aimerai que tu viennes me rendre une petite visite à Poudlard plus précisément dans mon bureau. Nous avons des choses à nous dire et si mes souvenirs sont bon, je dois t’apprendre l’occlumencie.

Ces temps-ci, c’est plutôt calme, j’aimerai beaucoup que tu acceptes de consacrer un peu de temps à ton père.

Espérant te voir, je te souhaite une bonne journée

Severus, ton père

Opalline se mit à soupirer. Elle n’avait pas d’arguments pour refuser cette fois-ci puisqu’elle était en congé. Elle se décida donc à répondre positivement à son père. Elle fit venir à elle, une plume est griffonna à l’arrière.

Bonjour papa, Je suis en congé aujourd’hui, je vais donc passé te voir d’ici quelques heures.

À très vite

Opalline R. Prince, ta fille adoré  

La fille unique de Severus Rogue remonta dans sa chambre alors que sa tasse se lavait toute seule dans l’évier. Elle ouvrit son placards et se demanda ce qu’elle allait bien pouvoir mettre sur elle. Elle finit par opter pour une tunique et un pantalon bleu nuit. Des couleurs qui allait parfaitement bien avec ses cheveux bleu électrique. Elle mit au pieds une paire de petites ballerines bleu marine et mis sur elle une capeline tout aussi bleu nuit. C’était ces couleurs de prédilection même quand elle était enfant et qu’elle ne portait pas son uniforme de Serpentard. En se regardant dans le miroir une dernière fois, la jeune femme était satisfaite de son apparence, elle afficha sa mine froide et elle transplana devant les grilles de Poudlard. Comme elle avait obtenu le droit d’y pénétrer, les grilles s’ouvrît pour elle. La fille cachée de Lily Potter prit une grande inspiration et se dirigea vers Poudlard. En pénétrant, dans l’enceinte du château la jeune femme croisa de nombreux mangemort. En soupirant, elle se dirigea vers le bureau de son père en traversant des couloirs sans se tromper. Durant sa scolarité, elle était une des rares élèves à ne pas redouter de pénétrer dans le bureau du directeur de la maison de Serpentard. L’héritière des Prince se hâta et déplora ce qu’était devenue Poudlard. Cela lui rappela avec violence pourquoi elle avait fuit cet endroit à la fin de sa scolarité, cela grouillait un peu trop de mangemort. C’est avec amertume qu’elle constata que c’était encore pire que dans ses souvenirs. Arrivée devant la porte, celle-ci était entrouverte. Elle tendit l’oreille afin d’écouter pour savoir si son père était était seul. Dans ses murs qui l’avait vu évolué et qui l’avait vu grandir, elle avait eu comme interdiction d’appeler Severus papa ou autre, ce qu’elle avait contester dès les premiers jours mais qu’elle avait finit par accepter à contre coeur au fil des années. Comme il n’y avait aucun bruit, la jeune femme frappa à la porte et entra.

 

Comme quand elle était plus jeune, elle se tenait bien droite à une bonne distance du bureau de son père attendant que celui-ci l’invite à venir s’assoir et fermer la porte. Une question demeurait dans sa tête allait elle pouvoir l’appeler papa comme à Saint Mangouste ou allait elle devoir rester éternellement cette élève privilégiée par le Directeur car elle était sa fille cachée.