Chacun à ses secrets.../pv Panta

Chacun à ses secrets...Pantalaimony R. Mills
& Henry JohnesTout bouillonne dans la tête d'Henry en ce moment. Beaucoup trop de choses lui tombe dessus à son goût et le poids de tous ses secrets dont il parle à personne commence à le peser sur ses pauvres épaules d'adolescent. Son père est devenu le bras droit de Voldemort, celui-ci le remarque malgré sa discrétion le nommant comme un réel mangemort efficace. Il sent que Gwen se sent légitivement de plus en plus mal à Poudlard avec les réformes anti-née moldu... Son amour pour elle et sa présence le fait tenir. La présence d'une amie inattendue l'aide aussi à être à la hauteur. Une Gryffondor, Pantalaimony, trois ans de plus que lui. Ils s'échangeaient quelques paroles de temps en temps à Poudlard sans plus. Mais ils se sont lié d'une amitié plus sincère depuis que celle-ci à quitter Poudlard. Fréquemment, lui seul ou lui avec Gwen viennent la voir à son travail au Chaudron Baveur. Et comme si les complications et les prises de tête n'était pas assez nombreuse pour le jeune Serpentard, Henry se retrouve avec un nouveau traca. Il pense et a la casi-certitude d'avoir compris quelque chose vis-à-vis de son amie. Un sombre secret qui explique ses absences au même moment que Valéria, l'homme de main de son père.

Au départ, Henry prenait ça pour du hasard, une coïncidence, un coup de destin ironique. Mais quand il s'est remémoré cette histoire... Ce jour où Valéria est rentrée chez son père blessé par une attaque de sorcier... Tout prend soudainement un sens dans son esprit. Henry a maintenant la persuasion que Panta est un loup-garou, un loup-garou transformé par Valéria blessé ce même jour par les parents de son amie. Cette hypothèse expliquait toutes ces étranges absences et certaines réactions qu'il ne comprenait pas de sa part. Bien entendue par respect pour elle, il en a parlé à personne, pas même à Gwen qui sait pourtant tant de chose sur lui... Mise appart qu'il est mangemort bien entendue. Comme pour fuir ses propres problèmes, il décide qu'il fallait qu'il lui parle de cette révélation qu'il vient d'avoir.

Il lui envoie d'abord une lettre pas hiboux lui demandant de la voir en privé qu'il avait quelque chose d'important à lui dire seul à seul. Dire qu'il est confiant de cette situation serait mentir, mais il fallait qu'il le face, et qu'il lui propose son aide à la situation. Un peu comme s'il avait espoir de racheter toutes ses fautes en tant que mangemort... Sans pour autant s'impliquer dans la résistance. Il n'a pas ce courage que Drago a eu, et vu son âge, il doute d'être d'une quelconque utilité... Déjà qu'il a ce sentiment d'être un fardeau pour son père, alors à des jeunes résistant... Il mourra à coup sûr et ce n'est clairement pas son but. Quand l'heure de la fermeture arrive, Henry entre au Chaudron Baveur et cherche son amie de vue inspirant un grand coup assis au comptoir. Elle ne devrait pas tarder à se montrer, c'est ici qu'elle travail et habitude après tout. Il frotte nerveusement son bras ou se trouve la marque des ténèbres. Une fois qu'elle est dans son champ de vision, il lui sourit légèrement avec un signe de tête en guise de salutation, attendant qu'elle le rejoigne.

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Chacun a ses secrets...

Tu as dit que j'étais quoi... ?

☾☾ C'était un jour comme les autres. Le boulot s’enchaînait alors que les nuits rallongeaient et laissaient place au froid mordant de l'hiver. Les jours finalement se ressemblait et cela faisait un moment que je n'avais pas vu Monsieur Lupin ou un membre de la Resistance. Après tout, les fêtes allaient bientôt arriver avec les vacances. L'influence au Chaudron Baveur va augmenter et on préparait les chambres pour la venue des nouveaux clients de l’hôtel.

Heureusement qu'il y avait Tom, le gérant. Grâce à lui, j'avais une chambre et un petit salaire en échange du travail que je fournissais ici et surtout, il ne posait absolument pas de question. J'étais loup garou pour le reste de ma vie et le marché noir me fournissait en Potion Tue Loup. Personne ne posait de question. Personne ne venait chercher des réponses. Et Tom ne disait rien. Réellement, ce consensus m'arrangeait bien. Mes parents étaient parti vivre en France, loin de l'agitation, loin de la guerre. Enfin, je l'espérais. Ils étaient sorciers mais de sang mêlé. Rien que ça leurs valaient peut être la mort. Alors moi qui était l'union des deux avec cette tare en plus, j'étais bonne qu'en esclave. Ou autre. Un frisson traversa ma colonne à cette pensée.

C'est dans ce genre de moment que mes amis me manquaient le plus. J'avais envie de retrouver ces moments d’insouciance qu'on avait connu à Poudlard, où la seule préoccupation qu'on avait c'était de savoir si notre farce allait fonctionner. Ou si on allait réussir nos examens de fin d'année. Je finis par nettoyer le reste du dernier service d'un coup de baguette magique sur les tables et posa mon torchon sur l'épaule en me dirigeant vers le bar. La porte s'ouvrit pour laisser passer un dernier client. A la vue de ce dernier, mon regard s'illumina et je ne pus retenir un sourire lumineux de s'afficher sur mon visage. C'était Henry Johnes.

Il est plus jeune que moi de trois années et on ne se parlai pas beaucoup évidemment. Les maisons et les classes faisaient qu'on s'adressait un bonjour ou quelques politesse au détour d'un couloir mais réellement, je m'étais attaché à Henry. Une amitié durable dans le temps car même après avoir quitté Poudlard, il venait me voir parfois seul, parfois avec Gwen. Cette fois ci, il était seul à s'asseoir au bar.

Je finis par passer de l'autre côté du bar et attrapa deux bières au beurre fraîche et en tendis une à mon ami. Je fis le chemin inverse et balaya la salle du regard. Il ne restait personne dans le bar. Henry m'avait envoyé un hibou pour me dire qu'il voulait me parler seule à seul mais il n'avait pas précisé quand il viendrait. Alors sa visite me faisait vraiment plaisir. Je savais que le contact physique et lui ce n'était pas son fort, alors je finis par simplement m'asseoir sur le tabouret à côté de lui.

-Salut !

Je posais mon coude sur la table en m'affalant à moitié et trinquant contre sa bière pour boire une gorgée du liquide qui réchauffait les cœurs. Je finis par tourner mon regard bleu océan vers lui.

-Ca fait du bien de te voir. Quoi de neuf alors ?

CODAGE PAR AMATIS

Chacun à ses secrets...Pantalaimony R. Mills
& Henry JohnesHenry était nerveux, si nerveux qu'il en avait oublié de dire quand il viendrait pour discuter. Mais la bonne humeur perpétuelle de Pantalaimony lui offre comme toujours un sourire et... Une bière au beurre. Henry fait partie des rares sorciers avec son père à ne pas aimer cette boisson. Sans doute alors une invitation à utiliser la magie, elle aime bien après tout le taquiner gentiment. Et voir que même en ces temps sombre elle fait ce genre de plaisanterie arrache un léger sourire au jeune sorcier et le détend doucement face à la situation.

« Bonsoir Panta. »

Il sort sa baguette et exerce un sortilège qui change la bière au beurre en une autre boisson non alcoolisé , le jus de citrouille. Ce ne sera pas aussi bon que le vrai jus en lui-même, mais pour Henry ça fera amplement l'affaire. Il ne touche pas au verre et avec un léger sourire triste répond aux paroles de son amie.

« Je suis très heureux de te voir aussi, bien que j'aurai préfèrer dans une autre circonstance que celle-ci. »

Il ne fallait pas qu'il passe par quatre-chemins. Il mentait déjà assez à son amie ainsi qu'à Gwen. Il fallait donc pas qu'il lui cache qu'il a découvert son secret. Pour ce qui est de sa connaissance du responsable de sa lycanthropie... Henry ne se voit tristement pas lui dire. Ça ne mènera que de mauvaise chose autant d'un côté que d'un autre. Il regarde le verre pince ses lèvres et se concentre de nouveau sur son amie.

« Si j'ai demandé à te voir seul à seul, c'est parce que je viens de comprendre une chose qui te concerne, par l'observation et la réflexion. »

Il inspire un grand coup et regarde une dernière fois tout autour de lui, personne. Il se penche alors vers elle et lui dit tout bas.

« J'ai compris que tu es atteinte de lycanthropie... »

Il recule doucement et la regarde, sondant ses réactions à la nouvelle. Si elle niait, il avait tous les arguments. Absences lors des pleines lunes, quelques blessures qui viennent de nul part précédant cette nuit... Et connaître Valéria qu'il soupçonne d'être responsable de l'état de Panta renforce plus encore sa certitude. Prévoyant une réaction négative, après un court silence le Serpentard enchaîne par ces mots.

« Je ne compte divulguer ce secret à personne. Si je t'en parle, c'est simplement dans l'espoir de pouvoir t'apporter mon aide et soutien. »

Il avait quelque petite idée de possible besoin de Pantalaimony, il prendra clairement exemple sur son père et Valéria. Il aimerait être la le jour ou elle pourra avoir des difficultés. C'est au fond de lui sa manière de racheter toutes ses fautes en temps que mangemort et aussi ami qui ment sur beaucoup trop de choses à son goût. Savoit qu'il pourrait dans un futur proche l'aider lui fera autant de bien à lui qu'à elle.
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