uelques semaines avaient passés depuis ma dernière rencontre avec Harry, et pour être honnête j'avais passé le plus clair de mon temps avec Théo et à organiser le départ de sa mère pour les Etats Unis. Je vivais pour lui il n'y avait aucun doute possible, et je me sentais extrèment seule lorsqu'il partait pour affaire, alors je me concentrais sur la résistance, et à mon avis le moyen le plus simple de sauver la mère de Théodore c'était de mettre un véritable bordel et pas uniquement en France, il fallait que se soit général qu'ils ne sachent plus ou donner de la tête et que cette femme devienne secondaire pour que l'on puisse l'aider à s'enfuir. Peut être pas la première fois, mais à force de s'organiser mon père ne se méfierait pas et il serait simple de s'introduire à l'Elysée. Dit comme ça c'était peut être un peu prétencieux, mais même si c'était protégé, il ne fallait pas oublier que ça restait une maison moldu, et de se que je pouvais percevoir de mon père il était clairement trop prétencieux pour imaginer qu'il pouvait être attaqué chez lui.

Bref la journée aurait pu être longue, après tout il était partit de bonne heure le matin, avant même que je me lève alors je me dis que c'était une bonne idée d'aller organiser tout ça. Ordure n'était jamais rassuré à l'idée de me laisser sortir, mais je ne risquais rien, j'étais chez moi ici, et je n'intéressais pas les mangemorts du moins pas que je sache, et de toute façon, nous suivions le plan théorique de mon père donc tout allait bien. Le temps était couvert, j'avais abandonné l'idée de mettre une robe contre celle d'un jean, d'un perfecto en cuir et de bottes. Il y avait de grande chance qu'il se mette à pleuvoir, quoi de plus normal à Londres... Il n'était pas compliqué de trouver Pantalaimony, elle était mon premier contact avec la résistance, c'était grâce à elle que nous étions revenu ici, et je savais qu'elle était au chaudron comme presque chaque jour. Aussi c'était vers là bas que j'allais me rendre aujourd'hui.

Je poussais la porte du bar, et une bouffée de souvenir m'envahit alors que je entrais dans ce lieu que j'avais fréquenté lorsque j'étais à Poudlard. Des souvenirs avec Drago, des souvenirs avec Harry, avec mes amis de l'époque qui me semblait si loin à présent. Je rejetais mes cheveux en arrière, et me dirigeais vers le bar. La blondinette était occupée à l'autre bout et se fut un homme qui me servit un thé à la menthe. D'un geste un peu nerveux je jouais avec le téléphone portable offert par Charles, je savais qu'il ne fonctionnait pas ici, mais en sortant je le prenais avec moi, et j'évitais d'en parler à Théo, il n'était pas content que je travaille pour la résistance, je sentais cette inquiétude. De toute façon dans l'immédiat je n'étais pas réellement en contact avec lui tout restait si abstrait, depuis notre dernière rencontre. Je restais à siroter mon thé, attendant que la jeune femme se libère.